Irissia
Maitre de la glace
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 | Sujet: The Last hope  Mar 19 Mai - 8:41 | |
| Petite fanfiction que j'ai commencé mi mars, sous l'impulsion de mon eleriel adorée  qui en est d'ailleurs la correctrice^^. Je devais juste faire un one shot, elle m'avait donné des mots, un thème... et finalement bah ça c'est transformé en fanfic XD Voici le prologue que j'ai posté au début du mois, le chapitre 1 arrivera d'ici peu, j'attendais d'avoir finit le chap 12 de BT pour le poster^^ Fan de Fye, je pense que cela devrait vous plaire, puisque cette histoire est pas mal centré sur Fye. C'"est un UA, pour pas changer mais bon ^^ voili voulou, bonne lecture XD - Citation :
- Fye regarda en soupirant le paysage qui s'étendait sous ses yeux. Depuis quelques jours, le soleil printanier était revenu, éveillant d'un long sommeil la nature endormie par le froid mordant de l'hiver. Çà et là, les arbres fleurissaient et un doux vent faisait s’envoler leurs pétales dans un ciel sans nuage. Le retour du printemps était synonyme de beau temps et de renouveau, mais pour Fye, au contraire, c'était une malédiction. Oui, le retour du beau temps, c'était aussi le recommencement d'une guerre qui n'en finissait pas avec leur ennemi, le clan des Suwa. Mise entre parenthèses pendant l'hiver trop difficile, tout recommençait, encore et encore, du début du printemps jusqu'à la fin de l'été.
Fye haïssait cette guerre. Il la connaissait depuis l'enfance, et elle ne semblait avoir ni début ni fin. Il avait vu son père, le précédent roi, en mourir, puis son frère, et finalement sa mère en était morte de chagrin. Elle lui avait tout pris pour ne lui laisser qu'un intense sentiment de vide et de solitude. Et plus le temps passait, et plus ce sentiment grandissait en lui. Chaque année, il voyait ses sujets partir, et pas la moitié ne revenait. Les Suwa les détruisaient chaque année à petit feu.
Fye avait de nombreuses fois proposé de faire la paix avec eux, mais ses propositions avaient toujours été rejetées. Tant que la guerre ne serait pas achevée sur un champ de bataille, elle n'en finirait pas. Mais aujourd'hui, alors que tout allait reprendre une fois encore, le chef du clan Flowright avait pris sa décision. Ce soir, il partirait et se rendrait là bas pour rencontrer leur chef, et régler cette guerre une bonne fois pour toute. Il ne savait pas encore comment, mais il ferait tout ce qui serait en son pouvoir, même si pour cela il devait y perdre la vie.
Soudain, Fye entendit frapper à la porte mais ne se retourna pas. Il soupira une fois encore : vu l’heure, cela devait être le médecin qui venait lui apporter ses médicaments, des médicaments censés le guérir d'une maladie inconnue dont il souffrait depuis l'enfance. Une maladie qui le rendait faible et l'obligeait à rester constamment enfermé. Ainsi, il ne pouvait pas se battre, et ne pouvait que regarder son peuple mourir devant ses yeux.
N'entendant rien, le médecin finit par entrer, inquiet. Après tout son seigneur était souvent sujet à des malaises, peut-être était-il victime de l'un d’eux. Il constata avec soulagement qu'il allait bien, du moins en apparence. Il était sur la terrasse, appuyé sur le balcon, seul son regard d'une infinie tristesse montrait que quelque chose n'allait pas.
-- Monseigneur, vous allez attraper froid à rester ainsi !
Fye sursauta à ces paroles, et, semblant enfin prendre conscience de sa présence, il esquissa un pâle sourire.
-- Excusez-moi... J'étais ailleurs.
-- Vous devriez rentrer, le temps va vite se rafraîchir, nous ne sommes qu'au début du printemps...
-- Oui... Et nous allons donc bientôt nous remettre en guerre. Les conseillers préparent déjà les troupes, répondit-il d'un ton laconique.
Son regard repartit en direction de l'extérieur, cette fois fixé en direction des habitations où il sentait les hommes s'agiter. Il pouvait presque entendre le cliquetis des armes et le hennissement des chevaux. Il serra les poings. Bientôt. Oui, bientôt tout serait fini.
-- Monseigneur ? Je suis venu vous apporter votre médicament.
-- Posez-le sur la table, je le prendrai après, répondit-il d’un ton absent.
-- Monseigneur... Vous savez que je dois m'assurer que vous l'ayez bien pris, reprit le médecin d’un ton presque suppliant.
-- Vraiment... Répondit Fye, observant étrangement son médecin. S'il le faut...
Prenant le verre des mains du docteur, il regarda un bref instant le breuvage à l’aspect plus que douteux avant de le laisser glisser entre ses lèvres. Le docteur sortit sans un mot, alors que son seigneur s’était de nouveau retourné pour regarder dehors. Il ne le vit donc par recracher le breuvage, et put donc faire naïvement un rapport à son supérieur, le grand conseiller, lui assurant que leur seigneur avait bien pris le médicament qui embrumait ses pensées.
************
La nuit tomba rapidement, étendant sur le monde un voile bleu infini piqué d'étoiles. La lune répandait une lumière apaisante, qui gonfla de courage le cœur du jeune roi. Il savait parfaitement quoi faire, son plan ayant eût tout l'hiver pour mûrir. Il enfila des vêtements de domestiques qu'il avait subtilisé, et enduit son visage et ses mains de suie pour cacher ses traits; un manteau sur ses épaules et une capuche rabattue sur la tête, son déguisement était parfait, personne ne le reconnaîtrait. Quant à la façon de sortir du palais, rien de plus simple, il lui suffisait de prendre les passages réservés aux domestiques. Personne ne ferait attention à lui, tous étaient trop occupés à préparer les futurs combats.
Profitant de la nuit, il se faufila entre les couloirs, se glissant par l’entrée de service. A pas de loup, il sortit du palais et traversa les allées de la cité sans être vu de personne, pour finalement atteindre les portes de la ville. C’était la partie la plus risquée, du moins en théorie. En questionnant quelques domestiques qui travaillaient au palais, il avait pu apprendre qu’une partie des palissades était presque effondrée, et qu’il était donc facile de passer par-dessus, d’autant que cette brèche était peu surveillée. Fye avait demandé pourquoi elle n’était pas réparée pourquoi personne ne la surveillait… Mais un argument lui apparut très vite à l’esprit : il n’y avait tout simplement personne pour le faire. Cela l’arrangerait au moins pour ce soir…
Longeant les palissades, il trouva la partie effondrée et commença à l’escalader. Heureusement que personne ne pouvait surveiller cette endroit, sinon avec sa lenteur, il se serait tout de suite fait prendre la main dans le sac. Plusieurs fois il grimaça de douleur, avec la sensation que son corps craquait de partout. Maudite soit cette maladie qui le rendait si faible! Encore heureux qu'il n'ait pas bu le médicament, sinon il n'aurait jamais pu rester éveillé.
Finalement il se laissa tomber de l'autre coté, pour atterrir le plus souplement que lui permettaient ses membres endoloris. Regardant ses mains il constata qu'elles étaient écorchées, mais cette douleur lui fit en quelques sortes du bien. Tant qu'il la sentait, c'était qu'il était vivant et non un tas de chair amorphe. Il ne lui restait plus qu'à se rendre au pays de Suwa. Les étoiles et la lune étaient ses meilleurs indicateurs. Il devait garder la lune à sa droite tant que durerait sa marche. Plus loin, il atteindrait une rivière qui marquait la frontière entre leurs deux peuples. Il avait bien fait de partir ce soir, le temps était clair, et de nombreuses lucioles éclairaient ses pas. Dans le ciel la lune était parfaitement distincte, ainsi, il n'eut aucun mal à la garder à sa droite pendant tout le chemin.
Bien vite il atteignit cette fameuse rivière qui formait une barrière naturelle entre leurs deux clans. Il l'observa brièvement, cherchant l'endroit le plus propice pour la traverser. Il sourit en constatant que le courant n'était pas très fort et qu'elle n'était pas profonde, il pourrait facilement passer. Défaisant ses chaussures et retroussant son pantalon pour ne pas les mouiller, il glissa ses pieds dans l'eau et tressaillit en sentant un froid mordant piquer sa chair. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle soit si froide; mais après tout, c'était logique, l'hiver touchait à peine à sa fin, la rivière devait recevoir les neiges fondues des hauteurs enneigées. Pourvu qu'il n'en tombe pas malade, auquel cas se serait vraiment rageant.
Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres quand ses pieds touchèrent la douceur moite de l'herbe. Il ne faisait pas assez chaud pour que ses pieds et ses mollets (ne) sèchent vite, mais il devait remettre ses chaussures. Cependant, on ne lui en laissa pas le temps. A peine s'était- il arrêté, qu'une flèche se ficha dans le sol, à peine à quelques centimètres de lui.
Évidement... Cela aurait été trop facile, il aurait dû se douter que quelqu'un garderait le passage. Fye n'avait plus le temps, et il lui était impossible de savoir où se trouvait son agresseur. Et puis, celui-ci devait être déterminé à le tuer, sinon il aurait prévenu avant de tirer. Une autre flèche confirma ses dires, il n'avait pas le choix, il devait fuir.
Fye s'élança, ses pieds nus essayant de courir le plus vite qu'il le pouvait. Mais à cause de sa maladie, le jeune roi ne possédait pas un corps très endurant, ainsi, il montra bien vite des signes de fatigue tandis qu'il commençait à s'enfoncer dans la forêt.
Les branches d’arbres fouettaient son visage, son souffle saccadé lui brûlait les poumons mais il refusait de s’arrêter, d’abandonner. Il s’était juré qu’il ferait tout pour arrêter cette guerre et il le ferait, peu importe le prix à payer. La main pressée sur sa poitrine, des gouttes de sueur dégoulinant de son front, ses cheveux tombant devant ses yeux et ses pieds piqués d'aiguilles de pin, il continua de marcher, se mordant presque les lèvres de douleur.
Derrière lui, il entendait les feuilles craquer, « le surveillant » était sûrement à ses trousses. A ce rythme, ou il se perdrait dans la forêt, ou il se ferait attraper. Que faire ? Il continua donc d’avancer le plus vite qu’il ne le pouvait, et peut être parvenir, du moins l’espérait-il, à semer son agresseur. Et c'est là qu'il commit une erreur stupide. Pourquoi avait-il éprouvé le désir de se retourner et de chercher des yeux son assaillant? Parce qu'au moment où ses yeux se posèrent de nouveau sur son chemin; il ne vit que trop tard l'affaissement de terrain qui le fit chuter à terre, le fit glisser le long de la pente raide. Trop raide...
Fye tomba de tout son corps, percutant la pierre, son corps ballotté comme un vulgaire fétu de paille. Incapable de contrôler sa descente, il se mordit les lèvres à sang pour ne pas hurler de douleur. Ses vêtements se déchirèrent, sa peau fut rudement écorchée et sa tête cognée en tous sens. Il ne pouvait qu'attendre et espérer arriver en bas en un seul morceau.
Une quelconque divinité dû entendre sa prière, quand enfin, après avoir fait un nouveau bond, il atterrit sur un sol plat, une grosse couche de feuilles amortissant sa chute. Mais le blond était incapable de bouger. Tout son corps n'était que souffrance, tandis qu'un mince filet de sang dégoulinait de son front. Il n'avait même pas la force de porter sa main à sa tête pour chercher une quelconque blessure. Sa vue commençait à devenir floue et le paysage tanguait sous ses yeux. Allait- il mourir là bêtement? Non, il ne voulait pas mourir, il ne pouvait pas mourir!
Soudain une forme indistincte apparut devant lui, une forme humaine. Un homme de grande taille et de forte carrure, dont il n'arrivait à sentir qu'un regard dur et hostile. Fye leva sa main et la tendit vers lui, à la recherche d'il ne savait quoi. Un instant les deux hommes restèrent à s'observer, à se jauger, mais finalement la fatigue prit le dessus et le blond sombra dans les ténèbres. La suite ici http://www.fanfiction.net/s/5045485/2/
Dernière édition par Irissia le Mer 20 Mai - 10:01, édité 1 fois | |
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Eleriel
Maitre du feu
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Date d'inscription : 16/05/2009
Age : 36
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Là avant mercredi mon temps pour béta sera limité, mais après je devrais pouvoir te consacrer quelques moments. 5Je viens de faire mes bagages et ranger et laver ma chambre en 3h30, et franchement, j'ai aps envie de partir, me sens toute triste). 
